THÈSES. MÉMOIRES. OFFRE SPÉCIALE
Communiqué
Tous les ans, c'est la même foire qui se répète aux mêmes dates : fin septembre, et parfois même courant octobre, on reçoit un mail ou un sms d'un(e) étudiant(e) "à la bourre", qui aimerait que son mémoire soit prêt sous 48 heures, parce que la soutenance a lieu dès le lendemain. Et en général, pour ne pas dire dans 99,99 % des cas, je dis "non !". (*)
Parce qu'une année universitaire dure au moins dix mois et ne saurait donc se jouer sur 24 voire 48 ou 72 heures ! Parce qu'un(e) universitaire, à partir d'un certain niveau (master et au-dessus) se doit d'afficher une rigueur méthodologique irréprochable. Et surtout, parce que j'ai pour ma part soutenu des mémoires dans six (2 x 3 = 6 !) disciplines universitaires différentes, et je me souviens que mes textes étaient toujours prêts (= imprimés et reliés) au moins deux mois avant la soutenance. Du coup, je suis devenu sans pitié pour les tire-au-flanc et les "je-m'en-foutistes".
Par parenthèse, plus de la moitié des travaux universitaires que je reçois ont déjà été "corrigés" par des "collègues" voire par des directeurs de recherche pas toujours regardants. Exemple ! faut-il dire (écrire) "amener un livre" ou plutôt "apporter un livre", "c'est de cela que j'aimerais vous parler" ou "c'est de cela dont j'aimerais vous parler", "c'est là que je ne partage pas votre avis" ou plutôt "c'est là où je ne partage pas votre avis" ?
Réponse(s) :
1. On amène quelque chose ou quelqu'un qui se déplace à vos côtés : on amène le cheval à l'écurie, ou le vélo chez le réparateur, mais on apporte quelque chose que vous portez sur vous, un livre par exemple ! Dans le même ordre d'idées, on dit "pizzas à emporter" et non pas "à emmener" !
2. C'est de cela dont : faute grossière que l'on entend et lit tous les jours, y compris sous la plume des plus grands journalistes ou universitaires. Faute grossière parce que "dont" et "de cela" sont des synonymes ; il y a donc ici une grossière redondance !
3. C'est là où : pour saisir la faute, il suffit de remplacer "là" par son alter ego "ici". Vous dites au chauffeur de taxi : "c'est ici que je descends" et non pas "c'est ici où je descends" ! Le module grammatical "c'est... que" est un syntagme fonctionnant comme un bloc : "c'est" est inséparable du "que" qui le suit impérativement...
Par parenthèse, plus de la moitié des travaux universitaires que je reçois ont déjà été "corrigés" par des "collègues" voire par des directeurs de recherche pas toujours regardants. Exemple ! faut-il dire (écrire) "amener un livre" ou plutôt "apporter un livre", "c'est de cela que j'aimerais vous parler" ou "c'est de cela dont j'aimerais vous parler", "c'est là que je ne partage pas votre avis" ou plutôt "c'est là où je ne partage pas votre avis" ?
Réponse(s) :
1. On amène quelque chose ou quelqu'un qui se déplace à vos côtés : on amène le cheval à l'écurie, ou le vélo chez le réparateur, mais on apporte quelque chose que vous portez sur vous, un livre par exemple ! Dans le même ordre d'idées, on dit "pizzas à emporter" et non pas "à emmener" !
2. C'est de cela dont : faute grossière que l'on entend et lit tous les jours, y compris sous la plume des plus grands journalistes ou universitaires. Faute grossière parce que "dont" et "de cela" sont des synonymes ; il y a donc ici une grossière redondance !
3. C'est là où : pour saisir la faute, il suffit de remplacer "là" par son alter ego "ici". Vous dites au chauffeur de taxi : "c'est ici que je descends" et non pas "c'est ici où je descends" ! Le module grammatical "c'est... que" est un syntagme fonctionnant comme un bloc : "c'est" est inséparable du "que" qui le suit impérativement...
(*) Je n'ignore pas que les thèses se soutiennent à tout moment de l'année universitaire. Mais ce n'est pas une raison pour débarquer en catastrophe et me supplier de boucler un travail à la va-vite, car j'ai horreur du laisser-aller ! Autre chose : de nos jours, les soi-disant "directeurs de thèse" ne dirigent plus grand chose, ce qui me vaut d'être sollicité quasiment en qualité de directeur de thèse (du sujet à la rédaction complète, via le plan, la bibliographie...). Sachez juste que tout a un prix, chose que beaucoup de gens ont du mal à comprendre !
Autre chose ? À tous les candidats de la dernière heure, qui attendent le tout dernier moment pour vous presser de faire un travail à la va-vite, je dis généralement NON !
R. W.
Siren 414 337 063
07.58.39.63.83 (souvent sur répondeur)
liberscriptus@gmx.fr
Labels: aide, correction, écrivain, essai, licence, master, mémoire, mémoires, proof, rapport, reader, rédaction, rewriting, soutenance, thèse, traducteur, traduction, universitaire
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