NOTIFICATION UTILE
LISEZ BIEN CE QUI SUIT !
I. RIGUEUR
Au risque de surprendre pas mal de gens (à commencer par des confrères), je refuse énormément de choses. Parce que j'ai moi-même soutenu bien des mémoires, et je me souviens avoir toujours déposé mes mémoires auprès du secrétariat de la (des) Fac(s) au moins deux mois avant terme.
Au risque de surprendre pas mal de gens (à commencer par des confrères), je refuse énormément de choses. Parce que j'ai moi-même soutenu bien des mémoires, et je me souviens avoir toujours déposé mes mémoires auprès du secrétariat de la (des) Fac(s) au moins deux mois avant terme.
Parce qu'une année universitaire dure au moins dix mois et ne saurait donc se jouer sur 24 voire 48 ou 72 heures ! Parce qu'un(e) universitaire, à partir d'un certain niveau (master et au-dessus) se doit d'afficher une rigueur méthodologique irréprochable.
Par parenthèse, plus de la moitié des travaux universitaires que je reçois ont déjà été "corrigés" par des "collègues" voire par des directeurs de recherche pas toujours regardants. Exemple ! faut-il dire (écrire) "amener un livre" ou plutôt "apporter un livre", "c'est de cela que j'aimerais vous parler" ou "c'est de cela dont j'aimerais vous parler", "c'est là que je ne partage pas votre avis" ou plutôt "c'est là où je ne partage pas votre avis" ?
Réponse(s) :
1. On amène quelque chose ou quelqu'un qui se déplace à vos côtés : on amène le cheval à l'écurie, ou le vélo chez le réparateur, mais on apporte quelque chose que vous portez sur vous, un livre par exemple ! Dans le même ordre d'idées, on dit "pizzas à emporter" et non pas "à emmener" !
2. C'est de cela dont : faute grossière que l'on entend et lit tous les jours, y compris sous la plume des plus grands journalistes ou universitaires. Faute grossière parce que "dont" et "de cela" sont des synonymes ; il y a donc ici une grossière redondance !
3. C'est là où : pour saisir la faute, il suffit de remplacer "là" par son alter ego "ici". Vous dites au chauffeur de taxi : "c'est ici que je descends" et non pas "c'est ici où je descends" ! Le module grammatical "c'est... que" est un syntagme fonctionnant comme un bloc : "c'est" est inséparable du "que" qui le suit impérativement...
II. PETITS ET GRAND ESCROCS
Pour bien connaître le monde universitaire (je me flatte d'avoir décroché des diplômes de 2ème et 3ème cycles dans six disciplines différentes), je suis souvent confronté à des situations sociales plus ou moins délicates, ce qui m'a souvent amené à travailler gratuitement pour divers étudiants (origine Tiers-monde pour faire simple) dont la bourse n'était pas toujours arrivée, ou qui avaient du mal à joindre les deux bouts, notamment à Paris (cf. Cité Universitaire Internationale du Boulevard Jourdan à Paris).
Il n'empêche que l'on tombe régulièrement sur quelques spécialistes du mic-mac, toujours prompts à se faire servir sans dépenser un centime. Et face à ces plaisantins, j'ai une parade imparable.
D'abord, je ne livre jamais la totalité d'un document via l'Internet, dès lors que l'ensemble de mes confrères et consœurs entendent se faire payer avant toute livraison. Mais je dois avouer que j'ai failli me faire avoir, notamment deux fois, raison pour laquelle j'ai révisé mes protocoles.
1. Monsieur S. B. T. avait soutenu son DEA vers 2003. Inscrit en thèse de 3ème cycle, il avait dix ans pour présenter sa soutenance. Il me contacte vers la mi-2011 et appelle au secours. Je consens à l'aider et, un an et des poussières plus tard (vers la fin 2012), la thèse est prête. Il faut dire que le monsieur était aveugle. Je me laisse, donc, apitoyer. Quelle erreur ! Au moment de régler la note, il disparaît de la circulation.
Le jour de la soutenance, M. S.B.T. a la surprise de voir un des membres du jury mettre en marche un vidéo-projecteur relié à un ordinateur, se connecter sur l'Internet et afficher un texte en tous points identiques à celui de la thèse de notre impétrant, tout en l'interrogeant sur la présence de ce texte sur l'Internet. En clair, qui avait plagié qui ?
Vous imaginez le scandale et la consternation des amis et de la famille de notre bonhomme !
L'explication ? Très simple : comme je sais me servir d'un ordinateur et ne maîtrise pas trop mal l'outil 'html', j'avais décidé de créer un site sur lequel seraient affichés tous les documents dont les commanditaires étaient partis sans régler la facture. Il se trouve que le référencement sur Google est d'autant plus facile qu'il est gratuit. Et c'est ainsi qu'un des membres du jury a eu la curiosité de taper quelques phrases sur le moteur de recherche et d'atterrir vite fait sur mon site.
La suite, c'est l'autre imbécile qui me l'a racontée lui-même, en me téléphonant pour m'apprendre qu'il était désormais "'out", par ma faute, ayant épuisé le temps imparti pour soutenir sa thèse, et ayant visiblement bidouillé son travail. Et le crétin de me jurer ses grands dieux qu'il n'avait jamais envisagé de me rouler, qu'il m'aurait payé après la soutenance, et patati et patata, que je n'aurais jamais dû mettre ces documents en ligne, etc.
Trop tard! lui ai-je répondu.
2. Le deuxième incident est à peu près du même ordre. Là encore il s'agissait d'une thèse... Et puis, monsieur François N., en qui j'avais imprudemment mis un peu trop de confiance, a disparu de la circulation. Seulement voilà : la thèse commençait par une litanie de remerciements, avec tous les noms utiles. Par ailleurs, ce monsieur m'avait appelé un certain nombre de fois depuis son téléphone fixe ; je savais, donc, dans quel département il habitait. Et comme je connais un peu de monde dans le milieu universitaire, mon petit réseau m'a permis de retrouver tel professeur officiant dans telle université française.
La suite ? C'est ce pauvre François N. qui m'appelle, un jour, complètement affolé. Il faut dire que j'avais adressé un mail bien sibyllin à son directeur de thèse, dont j'avais fini par obtenir les coordonnées, et ce monsieur a prévenu l'autre imbécile de ce qui lui pendait au nez. Bien sûr qu'il comptait me payer, qu'il avait eu des problèmes de santé et des ennuis familiaux, et patati et patata...
En résumé, que ceci serve d'avertissement à quelques esprits facétieux, qui se croient toujours plus intelligents que tout le monde : je sais me servir d'un ordinateur et de l'Internet. De fait, une fois traités, tous les documents qui me sont confiés ont vocation à être détruits, à l'exception de ceux dont les commanditaires ont disparu sans laisser de trace, et ceux-là, je les poste systématiquement sur un site de ma conception, parfaitement bien référencé sur GOOGLE. Et croyez bien qu'il suffira à un professeur quelconque, soucieux de vérifier que le mémoire n'est pas le fruit d'un plagiat, de taper une phrase ou deux sur le moteur de recherche pour atterrir sur mon site. Et là, il faudra bien lui fournir quelques explications !!!
À bon entendeur(euse) !
Par parenthèse, plus de la moitié des travaux universitaires que je reçois ont déjà été "corrigés" par des "collègues" voire par des directeurs de recherche pas toujours regardants. Exemple ! faut-il dire (écrire) "amener un livre" ou plutôt "apporter un livre", "c'est de cela que j'aimerais vous parler" ou "c'est de cela dont j'aimerais vous parler", "c'est là que je ne partage pas votre avis" ou plutôt "c'est là où je ne partage pas votre avis" ?
Réponse(s) :
1. On amène quelque chose ou quelqu'un qui se déplace à vos côtés : on amène le cheval à l'écurie, ou le vélo chez le réparateur, mais on apporte quelque chose que vous portez sur vous, un livre par exemple ! Dans le même ordre d'idées, on dit "pizzas à emporter" et non pas "à emmener" !
2. C'est de cela dont : faute grossière que l'on entend et lit tous les jours, y compris sous la plume des plus grands journalistes ou universitaires. Faute grossière parce que "dont" et "de cela" sont des synonymes ; il y a donc ici une grossière redondance !
3. C'est là où : pour saisir la faute, il suffit de remplacer "là" par son alter ego "ici". Vous dites au chauffeur de taxi : "c'est ici que je descends" et non pas "c'est ici où je descends" ! Le module grammatical "c'est... que" est un syntagme fonctionnant comme un bloc : "c'est" est inséparable du "que" qui le suit impérativement...
II. PETITS ET GRAND ESCROCS
Pour bien connaître le monde universitaire (je me flatte d'avoir décroché des diplômes de 2ème et 3ème cycles dans six disciplines différentes), je suis souvent confronté à des situations sociales plus ou moins délicates, ce qui m'a souvent amené à travailler gratuitement pour divers étudiants (origine Tiers-monde pour faire simple) dont la bourse n'était pas toujours arrivée, ou qui avaient du mal à joindre les deux bouts, notamment à Paris (cf. Cité Universitaire Internationale du Boulevard Jourdan à Paris).
Il n'empêche que l'on tombe régulièrement sur quelques spécialistes du mic-mac, toujours prompts à se faire servir sans dépenser un centime. Et face à ces plaisantins, j'ai une parade imparable.
D'abord, je ne livre jamais la totalité d'un document via l'Internet, dès lors que l'ensemble de mes confrères et consœurs entendent se faire payer avant toute livraison. Mais je dois avouer que j'ai failli me faire avoir, notamment deux fois, raison pour laquelle j'ai révisé mes protocoles.
1. Monsieur S. B. T. avait soutenu son DEA vers 2003. Inscrit en thèse de 3ème cycle, il avait dix ans pour présenter sa soutenance. Il me contacte vers la mi-2011 et appelle au secours. Je consens à l'aider et, un an et des poussières plus tard (vers la fin 2012), la thèse est prête. Il faut dire que le monsieur était aveugle. Je me laisse, donc, apitoyer. Quelle erreur ! Au moment de régler la note, il disparaît de la circulation.
Le jour de la soutenance, M. S.B.T. a la surprise de voir un des membres du jury mettre en marche un vidéo-projecteur relié à un ordinateur, se connecter sur l'Internet et afficher un texte en tous points identiques à celui de la thèse de notre impétrant, tout en l'interrogeant sur la présence de ce texte sur l'Internet. En clair, qui avait plagié qui ?
Vous imaginez le scandale et la consternation des amis et de la famille de notre bonhomme !
L'explication ? Très simple : comme je sais me servir d'un ordinateur et ne maîtrise pas trop mal l'outil 'html', j'avais décidé de créer un site sur lequel seraient affichés tous les documents dont les commanditaires étaient partis sans régler la facture. Il se trouve que le référencement sur Google est d'autant plus facile qu'il est gratuit. Et c'est ainsi qu'un des membres du jury a eu la curiosité de taper quelques phrases sur le moteur de recherche et d'atterrir vite fait sur mon site.
La suite, c'est l'autre imbécile qui me l'a racontée lui-même, en me téléphonant pour m'apprendre qu'il était désormais "'out", par ma faute, ayant épuisé le temps imparti pour soutenir sa thèse, et ayant visiblement bidouillé son travail. Et le crétin de me jurer ses grands dieux qu'il n'avait jamais envisagé de me rouler, qu'il m'aurait payé après la soutenance, et patati et patata, que je n'aurais jamais dû mettre ces documents en ligne, etc.
Trop tard! lui ai-je répondu.
2. Le deuxième incident est à peu près du même ordre. Là encore il s'agissait d'une thèse... Et puis, monsieur François N., en qui j'avais imprudemment mis un peu trop de confiance, a disparu de la circulation. Seulement voilà : la thèse commençait par une litanie de remerciements, avec tous les noms utiles. Par ailleurs, ce monsieur m'avait appelé un certain nombre de fois depuis son téléphone fixe ; je savais, donc, dans quel département il habitait. Et comme je connais un peu de monde dans le milieu universitaire, mon petit réseau m'a permis de retrouver tel professeur officiant dans telle université française.
La suite ? C'est ce pauvre François N. qui m'appelle, un jour, complètement affolé. Il faut dire que j'avais adressé un mail bien sibyllin à son directeur de thèse, dont j'avais fini par obtenir les coordonnées, et ce monsieur a prévenu l'autre imbécile de ce qui lui pendait au nez. Bien sûr qu'il comptait me payer, qu'il avait eu des problèmes de santé et des ennuis familiaux, et patati et patata...
En résumé, que ceci serve d'avertissement à quelques esprits facétieux, qui se croient toujours plus intelligents que tout le monde : je sais me servir d'un ordinateur et de l'Internet. De fait, une fois traités, tous les documents qui me sont confiés ont vocation à être détruits, à l'exception de ceux dont les commanditaires ont disparu sans laisser de trace, et ceux-là, je les poste systématiquement sur un site de ma conception, parfaitement bien référencé sur GOOGLE. Et croyez bien qu'il suffira à un professeur quelconque, soucieux de vérifier que le mémoire n'est pas le fruit d'un plagiat, de taper une phrase ou deux sur le moteur de recherche pour atterrir sur mon site. Et là, il faudra bien lui fournir quelques explications !!!
À bon entendeur(euse) !
(*) Je n'ignore pas que les thèses se soutiennent à tout moment de l'année universitaire. Mais ce n'est pas une raison pour débarquer en catastrophe et me supplier de boucler un travail à la va-vite, car j'ai horreur du laisser-aller ! Autre chose : de nos jours, les soi-disant "directeurs de thèse" ne dirigent plus grand chose, ce qui me vaut d'être sollicité quasiment en qualité de directeur de thèse (du sujet à la rédaction complète, via le plan, la bibliographie...). Sachez juste que tout a un prix, chose que beaucoup de gens ont du mal à comprendre !
Labels: aide à la rédaction, correcteur, correction, essai, mémoire, rédacteur, rédaction, relecteur, rewriting, roman, thèse
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